Billet après lequel ma Môman m'a écrit ; extrait de son courriel : [...] Tu as bien fait avec la nana toute en fourrure et cuir. Je vais peut être essayer aussi.[...] Chuis trop contente !
Voilà voilà voilà : la fourrure. Thème certes moins grave que celui de la viande : alors qu'environ 3 millions d'êtres sentients sont assassinés quotidiennement dans les abattoirs français, 3 millions auxquels il faut ajouter les poissons (plus d'1 milliard / jour), le "gibier" dégommé par les chasseurs, les taureaux morts lors des corridas, les animaux abandonnés puis euthanasiés dans les refuges surpeuplés, ceux vicimes de la vivisection, etc, seulement 40 à 50 millions d'animaux sont tués chaque année en France pour la fourrure ; une cause de moindre importance, pas vrai ?
Bah oui mais c'est étrange : cette année, les poils de chats autour des cous m'en laissent un sacrément enfoncé dans la gorge, et d'ailleurs, que ce soit du chat, du mouton sorti du ventre de sa maman sacrifiée - car l'astrakan le vaut bien - ou du raton-laveur en forme de chien asiatique à moins que ce ne soit le contraire en fin bref, que ce soit n'importe quoi, j'en vois partout et ça me fait voir rouge. Rouge sang, bien entendu.
Du coup je me rencarde, et pars à la chasse aux gourdasses femelles comme mâles emmitouflés dans leur anesthésie émotionnelle et leurs poils de cadavres.
Nan. Même pas emmitouflés : la plupart des peaux volées aux corps violés ne sont que décoratives, ornementales, affreusement obscènes et vaines.
Bref.
Je voudrais avoir une camionnette et le matos ad hoc pour agir comme cet homme :


Il s'agit d'un doc’ de 4 pages, de 15 * 21 cm (format A5).
A bientôt. Dans le prochain billet, je vous parlerai du coyote !