Eh bien voilà, la réponse négative des éditions Le Dilettante est arrivée, à son tour.
Je me demande s’ « ils » ont lu mon dernier billet avec le passage où ma mère juge mon livre original, parce que c’est comme s’ « ils » avaient essayé de se situer exactement à l’opposé :
En tout cas, ce « diagnostic » me déçoit : je le trouve stupide. Si je repense aux auteurs édités par le Dilettante que j’ai lus – et j’en ai lus beaucoup ! – tous traitent de sujets « classiques » : l’amitié, l’amour, les liens familiaux, les écrivains… !!! Ce n’est pas le sujet qui importe, mais bien entendu, la manière dont il est traité…
Ceci me donne envie de lancer un petit concours : je défie quiconque de trouver une nouvelle ou un roman qui traite des sujets suivants, que j’ai abordés dans mon livre transmis au Dilettante : un superbe cat-sitter étrangement dépressif ; le viol d’un petit garçon et ses conséquences ; les envies de sado-masochisme d’une femme, reliées à son enfance ; un enfant brusquement aphone et son parcours orthophonique et psychothérapeutique ; la mystérieuse maladie du petit frère vu par les yeux du grand frère ; l’inquiétante transformation de parents en étrangers ; une folie familiale qui se finit par le meurtre du père.
Non mais !
Par ailleurs, à la même maison d'édition, j'avais envoyé un manuscrit contenant environ 70% des nouvelles actuelles, il y a quelques années, et là, j'avais eu droit à : "Vous avez su construire un univers, mais le style sans grâce lasse vite."
Quelques années plus tôt encore, il s'agissait d'un roman : "Style trop poétique."
Bref !