Les tribulations de Sandrine Delorme, orthophoniste et militante pro-véganisme ayant soudain décidé de se réadonner aux délices – et aux affres ! et aux affres ! – de l’écriture, continuent.
Cyberlecteurs curieux, prenez connaissance de son parcours semé de joies et d’embûches.
Apprentis écrivains, auteurs autoédités, regardez comme elle aussi, rame ! Et piquez-lui des idées si l’envie vous en prend : cette fourmi est généreuse !
Lecteurs passionnés, découvreurs de talents, esprits téméraires, aidez-la : achetez ses œuvres ! Offrez-les !
Eh bien voilà. Fi-ni. Mission accomplie. Enfin un peu de repos. Bâillement langoureux. Pause, étirement, profond soupir.
Stop ! Mais non. Tu rêves, Sandrine ! La phase II t’attend. Ou plutôt, ne t’attend pas : allez, hop ! Au boulot ! Décidément, tu te reposeras plus tard.
Donc, je récapitule : entre janvier et avril 2010, parmi une cinquantaine de nouvelles commises entre 2000 et 2010, j’en ai sélectionné 25, que j’ai retravaillées puis réparties en deux recueils, autoédités et publiés en mai 2010. Plus d’infos sur cette aventure : afleurdeplume.com.
D’avril à fin octobre 2010, j’ai accouché d’un essai que je portais en moi depuis longtemps. D’abord une première version, très longue, puis une seconde, considérablement allégée. Le manuscrit final est enfin prêt. Il a bénéficié d’une dizaine de relecteurs issus d’univers variés et des interventions ponctuelles d’une quinzaine d’autres personnes. Equipé de sa belle couverture dessinée par Insolente Veggie et de son élogieuse préface rédigée par Jacques Boutault, il a fière allure.
Tout ça, c’était la phase I : celle de l’écriture de livres.
La phase II, la voici : leur promotion. Intensive. Mobilisant une énergie énorme. Je ne suis pas une commerciale, n’ai aucune notion de marketing, mais, ouf, j’ai des idées – bah oui, je suis tout de même une Auteure, je vous rappelle !
Concernant mes nouvelles : j’ai rencontré des libraires, et le résultat est au point zéro. La seule qui s’était montrée intéressée m’a finalement fermé sa porte : en octobre, elle n’avait pas davantage de temps à consacrer à la lecture de mes textes qu’en août. Pas de temps, pas d’envie : « Les nouvelles, en France, ça n’intéresse pas le public ».
Du coup, mes recueils ne comptent, pour leur diffusion, absolument que sur moi et ceux qui les ont lus et aimés.
Qu’ai-je fait, à ce jour, pour mes recueils de nouvelles ?
- Je les ai dotés d’un joli site (merci à mon compagnon et webmaster Gilles Granelli !) qui lui-même s’est enrichi d’un blog que j’alimente régulièrement.
- Je me suis résolue (sic) à m’inscrire sur Facebook. Ceci dit, je n’arrive guère à m’y montrer active, et d’autre part, j’y ai surtout gagné des copains qui partagent des idées et modes de vie similaires, liés au véganisme et à l’antispécisme ! Du coup, j’en suis ravie, mais cela me rajoute beaucoup de travail : me voici avec des tas de courriels de plus, des invitations régulières à participer à des actions pour les droits des animaux, et même, me voilà qui invente moi-même, avec d’autres, de nouvelles actions ! Autant avouer que le temps me file désespérément entre les doigts et que je garde en tête que je vais devoir trouver une solution, sous peine d’imploser littéralement !... Moi qui adore la lenteur… je ne suis pas dans mon élément, depuis quelques mois.
- Je viens d’adresser l’un de mes textes à un concours de nouvelles en ligne.
- Mes recueils sont référencés sur deux sites de littérature ; je vous en toucherai un mot bientôt !
- Je dédicace et vends mes ouvrages lors d’actions organisées, sur des stands dédiés à la protection animale, aux droits des animaux ou / et à la promotion du véganisme. Je ne gagne alors aucun bénéfice car je les reverse aux associations – qui sont, en l’occurrence, L’Ecole du Chat, L214 et Paris Vegan Days. Cela me permet de rembourser l’argent qui m’a servi à imprimer mes livres, m’aide à faire connaître mes écrits et, de plus, aide des associations qui me tiennent à cœur. Cela rend aussi heureux des gens qui reçoivent de cette façon une dédicace personnalisée et bénéficient – tout comme moi d’ailleurs – d’un échange humain, autour d’un livre et d’un amour commun pour les animaux.
- Je viens de créer des fiches descriptives pour mes recueils, et vais les distribuer à mes collègues de travail, à mes voisins d’immeuble, dans le métro, au marché, dans mon magasin Biocoop, ainsi que sur les prochains stands, dont je vais par ailleurs faire parallèlement la publicité au moyen d’affiches ou / et de flyers présentant chaque action – à savoir le Paris Vegan Day et la Brocante de Noël de L’Ecole du Chat.
Enfin, j’ai bien d’autres idées, pour moi tout comme pour mes fans ou / et pour ceux qui n’ont pas encore lu mes ouvrages. Mais je vous en parlerai dans un prochain article !
Que vais-je faire pour le manuscrit de mon essai, Le cri de la carotte ?
Un flyer a déjà été créé, distribué. Il a été amélioré et sa distribution va continuer.
Je vais poster d’ici quelques jours mon manuscrit à 5 éditeurs susceptibles d’être intéressés.
Au passage, les " jeux participatifs " qui ont eu lieu sur ce blog, et que j’avais annoncés sur Facebook, avaient bien sûr également pour but de le promouvoir, et la préface du maire du IIe arrondissement est censée apporter un plus.
Mes péripéties vous passionnent ? Vous endorment ? Quoi qu’il en soit, elles continueront dans un prochain billet bloguesque !
A très bientôt.
Sandrine