Un petit billet histoire de varier les plaisirs : certes ce blog parle de mon engagement contre toute exploitation des animaux, mais il est également le blog de mon site d'écrivaine, et donc, hop ! voici de nouveau quelques blablas au sujet de mon troisième livre.
Le joli document annonciateur m'apporte son quotidien son hebdomadaire de questions impatientes et agréables pour l'ego : « Il sort quand, ton livre ?» « Je peux le trouver où ?»
Bon, mes chéri-e-s, sachez que pour l'instant, euh, comment dire : je dois moi aussi patienter.
J'ai déposé son tapuscrit chez quatre éditeurs :
Les Empêcheurs de Penser en Rond (16/11)
La Découverte (16/11)
Les Liens qui Libèrent (16/11)
Les Arènes (30/11) (merci, Nathalie, pour cette suggestion !)
Les deux premiers, qui en fait appartiennent à la même maison (ne pas se fier au site Les Empêcheurs de Penser en Rond encore en ligne sur l'Internet : il est obsolète), à savoir La Découverte, m'ont déjà signifié leur refus sous la forme d'une lettre-type en date du 02/12, au motif suivant: [...] le genre et le thème de ce texte ne correspondent pas à notre production éditoriale [...].
Entre le 8/11 et 27/11, j'ai envoyé des courriels personnalisés, avec synopsis et parfois manuscrit en PDF, à dix autres éditeurs :
Les Points sur les i (merci Copine de Copinette, pour le tuyau)
Chronique Sociale (idem, Yves, même si j'ai obtenu... un refus ! ton idée me semblait pourtant judicieuse)
La Plage
Rue de l'échiquier
Lux
Infrarouge
Les Petits matins
Hugo et Compagnie
IMHO
Indigène (merci à mon père et à ma mère pour cette suggestion !)
Seules les éditions Chronique Sociale et La Plage m'ont pour l'instant répondu, la première par courriel-type (Madame, Nous avons pris connaissance de votre courriel du 9 novembre relatif à votre proposition de manuscrit Le cri de la carotte. Nous ne sommes pas en mesure d'assurer l'édition de votre ouvrage. Nous espérons qu'un autre éditeur, plus spécialisé, pourra favoriser la diffusion de vos idées. Veuillez recevoir, Madame, nos salutations sincères.) et la seconde, par un message personnalisé (ça fait du bien !) :
Bonjour Sandrine,
Je vous remercie de nous avoir soumis votre travail. J'ai apprécié la qualité littéraire de votre texte et l'humour de certains passages. Cela dit, nous n'allons pas le prendre car nous ne saurions pas le diffuser correctement. Nous sommes considérés comme éditeur de livres pratiques par la presse et la librairie et nos tentatives de publier des essais ont toujours été très décevantes. Je pense qu'il serait plus judicieux que vous choisissiez un éditeur (comme celui de Bidoche par exemple) qui a de bonnes retombées presse (indispensable pour ce type de livre), un éditeur qui ne soit pas catalogué "végétarien" (un peu comme vous avez fait pour le choix de votre préfacier) + un éditeur ayant un catalogue connu par les libraires des rayons "écologie politique".
Je vous souhaite du succès dans votre projet.
Cordialement,
Laurence Auger - Directrice de l'édition.
Enfin, le représentant des éditions Le passager clandestin, que j'ai récemment découvertes via un stand et dont les publications me paraissaient en résonnance avec mon essai, a jugé plus adapté de m'adresser aux éditions Rue de l'Echiquier et Les Petits matins (voir liste plus haut) .
Vais-je, un jour, en arriver là ? Qui sait ? :o)