Cet article est le prolongement de LIVRE PARTICIPATIF, SUITE !
Un grand merci à tous pour votre intérêt, vos commentaires et suggestions !
J'ai déjà pratiqué des modifications suite aux remarques de Gilles et d'Ailleurs et Autrement. J'ai également tenu compte du courriel de Béatrice - "les mouvements croissants" sont devenus "les mouvements d'ampleur croissante" - et de celui de Jean-Michel : "combat" est devenu "engagement".
D'autre part, voici un nouveau texte, dans un style différent, beaucoup plus commercial, que m'a suggéré un ami, Michel. Il s'appuie sur des techniques éprouvées, destinées à convaincre...
QU'EN PENSEZ-VOUS ?
Objet : ouvrage consacré au mouvement pour les droits des animaux comme modèle écologique facilement applicable, salvateur pour la planète et l'humanité.
Paris, le 1er novembre 2010
Cher Comité Editorial,
De plus en plus de personnes et médias s’interrogent sur les mouvements d’ampleur croissante, intimement liés à l’Ecologie, que sont le Végétarisme, le Végétalisme, le Véganisme et la Protection Animale.
Il existe une vraie demande de compréhension sur ces sujets.
Il manquait un ouvrage qui réponde plus précisément aux questions que se posent les gens : comment et pourquoi devient-on végétarien, végétalien, végane ou militant « antispéciste » ? Et où en sont ces courants, en France ?
Je me réjouis de vous présenter mon troisième rejeton littéraire, qui s’est donné pour objectif d’apporter des réponses à travers mon parcours personnel :
Le cri de la carotte – Aventures gauloises d’une végétarienne.
Ce livre s’adresse aussi bien aux esprits curieux « omnivores » qu’aux militants pratiquant les régimes qui excluent la souffrance ou la mort d’autres espèces vivantes. Il est jalonné de questions et de réponses, de réflexions personnelles, aussi bien issues de nombreuses lectures – romans, essais journalistiques, philosophiques, historiques, comptes-rendus d’enquêtes –, que de ma propre expérience. Les auteurs qui m’ont inspirée vont, entre autres, de Kaplan à Singer, en passant par Kundera, Nicolino et Patterson.
Le ton est à la fois sérieux et pragmatique – références, conseils aux débutants « végés » ou apprentis militants –, et léger : j’ai souhaité une approche littéraire inédite de l'engagement pour la cause animale, celle à la fois de l’humour et de la facilité d’accès, avec une prose dynamique accessible à tous, un glossaire en fin d’ouvrage, ainsi que des anecdotes, de l’autodérision, des dialogues, des dessins.
Les lecteurs auront, je l’espère, autant de plaisir à lire Le cri de la carotte que j’en ai eu à l’écrire. Je vous souhaite donc une bonne lecture, sachant que je me soumettrai à vos suggestions si, de par vos compétences, vous jugez nécessaire d’y apporter des changements.
En vous remerciant,
Bien à vous,
Sandrine DELORME
P.S. : Le cri de la carotte est préfacé par Jacques Boutault, Maire du IIe arrondissement de Paris, non végétarien, et non militant pour la cause animale. Ces deux caractéristiques sont essentielles pour la crédibilité de l’ouvrage et surtout pour son ouverture au plus grand nombre. Jacques Boutault, écologiste, est tout de même l’instigateur du mardi végétarien hebdomadaire dans les cantines scolaires de son arrondissement.
A titre indicatif je vous informe que mes deux premiers ouvrages possèdent leur site accompagné d’un blog. http://www.afleurdeplume.com
Avis aux militants pro-véganisme : par rapport au texte que Michel (militant végane lui aussi) m'a envoyé, j'ai évidemment ajouté ma sauce perso, mais demeure dubitative. En effet, dans ce nouveau texte, on surfe carrément sur le côté porteur de l'écologie, alors que mon livre est quasi intégralement consacré aux droits des animaux (au passage, très peu à la protection animale et pas du tout à celle des espèces) ; si j'y parle d'écologie, c'est seulement dans les débuts du livre, pour signifier que ce peut être une raison au végétarisme (de surcroît tout à fait cohérente) mais que je n'aborderai pas ce sujet (en fait si, un peu, mais pour montrer que bio et écologie ne riment pas avec respect des animaux !) ! Du coup, j'ai l'impression que ce courrier, vendeur certes, est tout de même un chouia "trompeur"...