Un an, déjà, que ce blog a vu le jour. Un an qui signe le moment de marquer une pause, juste le temps de ce billet. Un an, au cours duquel tant de choses se sont passées ! Entre mon activité d’orthophoniste, l’écriture quotidienne, la promotion des livres, les occasions de militer qui s’enchaînent de façon ininterrompue, les réalisations avec les végolos, l’adoption de chats, l’achat avec Gilles d’un petit chalet au milieu des bois (oui, oui ! du coup je deviens bien moins décroissante, tant pis), et plein, plein d’autres choses, je commence juste à réaliser que nous somme en mai, qu’en principe en mai fais ce qu’il te plaît, et qu’il est temps de réintégrer mes rollers pour m’aérer la tête et le corps !
Mais revenons à nos moutons. Un an déjà. Un blog que j’ai ouvert pour parler de l’actualité de mes recueils de nouvelles, un blog pour apporter une touche vivante à mon site À fleur de plume, et qui a démarré sur une recherche de maison d'éditions ainsi qu'une séance de dédicaces pour une association. Très vite, les billets alternent alors entre l'actualité des recueils, l'actualité d’un nouveau livre en préparation, le partage des affres de ma quête d’un-e éditeur/trice qui oserait le pari d’un essai militant sur le végat*isme par compassion, et les infos militantes concernant le combat pour l’abolition de l’exploitation des animaux.
Un livre de plus, en librairies celui-ci, car publié à compte d’éditeur, et déjà d’autres encore, à venir : cet été devrait paraître, toujours aux éditions Les Points sur les i, un ouvrage drôle et militant, réalisé en étroite collaboration avec Insolente Veggie, et vers septembre / octobre, euh... chuuuut, c'est un secret pour le moment...
Un an déjà. Des naissances ont côtoyé la mort de ma maman. Des rencontres ont entouré sa perte. Comme si, pour me préparer à son irrémédiable départ, il m’avait fallu créer et créer encore, et tisser davantage de liens pour construire, quand elle, s'effondrait peu à peu.
L’été se profile. Une envie de repos, de nature, de chats en liberté et de chants d’oiseaux, de rivière dont l'eau tranquille semble me conter une autre histoire que le perpétuel film d’horreur de mes patients ou des animaux auxquels, oui, je suis d’accord avec Steven Best, "nous" avons déclaré la guerre la plus impitoyable qui ait jamais existé.
Twelvie, dans le jardin de mes parents, au Grand-Bornand.
À bientôt, pour des nouvelles des actions à venir, pour des manifestations communes, pour de futurs livres qui donnent l’envie de se battre.
Blog’amicalement.
Sandrine
Un chalet dont les portes seront toujours ouvertes, et qui sait,
ouvertes à de belles réunions littéraires ou militantes ?