A FLEUR DE PLUME

Aujourd'hui, avec mon amoureux, c'était *journée pub* pour les événements des prochains jours.
Après avoir déposé affiches et tracts dans trois restos parisiens végéta*iens (Joy in Food, Saveur Veget'halles et Loving Hut), nous avons arpenté en soirée quelques rues de notre quartier - 17e et 18e arrondissements - histoire de réaliser de jolis collages, munis de notre colle maison ou plutôt estampillée recette L214.
Un passant s'est arrêté et a engagé la conversation. Monsieur, professeur ès rhétorique à Sciences Po, a voulu se confronter à mon verbe, m'affirmant que ses arguments à lui seraient pointus et étonnants. Que nenni ! J'ai eu droit au classique "c'est dans la nature de l'homme de", à la non moins classique question "mais alors faut-il cesser de respirer pour ne pas avaler de microbes ?" ainsi qu'à l'hyper classique verdict de trop grande sensibilité, etc. Le "nous sommes des nihilistes"  et "nous avons une morale judéo-chrétienne" m'ont paru un peu plus aventureux. Cependant, vous vous en doutez bien, j'ai eu le dernier mot et Monsieur, tout philosophe assermenté par ses diplômes et fier de se présenter comme tel, a déclaré forfait... De plus il viendra peut-être, nous a-t-il dit, se remesurer à nos arguments ô combien affûtés lors du Vegfest... Bref

PS : j'ai un peu honte de ce billet que j'aurais bien aimé développer davantage, mais le temps en ce moment me manque !
PS bis : il n'existe pas de panneaux réglementaires dans les arrondissements proches de chez moué, d'où un placardage sur des supports dits interdits : blocs de béton de chantier, porte d'immeuble inhabité (car bientôt rénové) - mais, je vous rassure si besoin, dans des rues passantes !

Je ne sais pas vous, mais moi, je commence à saturer, avec toutes ces manif' et cyber-actions qui fleurissent et qui, s'enchaînant sans répit, prennent un temps fou aussi bien à réaliser qu'à relayer !

Bref, voici quand même une des dernières en date ; il s'agit d'un courriel ou d'une lettre papier à envoyer à son vétérinaire - mais on peut tout simplement aller le voir pour lui en parler directement, pas besoin d'être aussi asocial que moi
Ensuite, pour les semaines à venir, et toujours en ce qui concerne les infos militantes, je crois bien qu'il vous faudra surfer sur les blogs et sites ad hoc (mais je suis sûre que vous le faites déjà, mon petit doigt me l'a dit !).

... Cependant, certaines actualités in-con-tour-nables (à mon humble et subjectif avis !) se trouvent d'ors et déjà en lien  dans la colonne de droite et seront régulièrement mises à jour

Bonjour,

Sûrement êtes-vous au courant de l'inscription abusive de la corrida au patrimoine culturel de la France ? Sinon, toutes les infos ici : http://www.patrimoine-corrida.fr

Je vous propose de manifester votre soutien au mouvement de protestation qui ne cesse de croître en rejoignant le collectif des vétérinaires pour l'abolition de la corrida : http://www.veterinaires-anticorrida.fr/

Comment le rejoindre ?

"COMMENT NOUS REJOINDRE ?

Pour rejoindre notre collectif, il suffit de souscrire à la déclaration suivante :

« En tant que vétérinaires, nous nous déclarons opposés à la corrida. Cette pratique, qui consiste à supplicier des taureaux en public, doit disparaître de nos sociétés. La souffrance qu'elle fait endurer à ces animaux est injustifiable. L'évolution des connaissances scientifiques ainsi que l'évolution des mentalités rendent désormais nécessaire la mise en oeuvre de mesures visant à supprimer de tels spectacles. »

Pour cela, contactez-nous tout simplement en cliquant sur http://ann.over-blog.com/blog-contact.php?ref=2240336

Indiquez-nous vos nom et prénom, les fonctions (et titres le cas échéant) que vous souhaitez voir apparaître, et vos coordonnées d'activité ou éventuellement de résidence (seule la commune que vous souhaitez voir apparaître sera publiée).

Nous vous accuserons réception avant de vous inclure dans la liste des signataires.

http://www.veterinaires-anticorrida.fr/pages/COMMENT_NOUS_REJOINDRE_-3455787.html

Merci ! "

D'avance, je vous remercie de me tenir informée de votre décision. J'espère que les taureaux auront votre soutien, ainsi que celui de votre collègue.

Bien à vous.

Sandrine Delorme *

Et enfin, vu le soleil qui règne depuis quelques temps...

À bientôt "dans le réel" : clic.

Et en ces pages, pour de prochaines infos axées... littérature...

* Vous avez le droit de modifier le contenu et notamment la signature, hein ! Ce n'est que le courriel que j'ai  posté !

Bien sûr, il faut absolument continuer à s'informer via le site ad hoc, créé exprès pour ce combat post inscription inique et illégale de la corrida au patrimoine "immatériel" (sic) de la France (sic et re sic) :

Il faut continuer à mettre la pression, téléphoner, pourrir la présidence et le ministère de la culture-torture de nos appels, courriels, lettres. Il faut écrire aux partis, aux députés, etc., mettre en avant le prochain vote de 2012. Il faut se tenir prêt-e à accourir pour la prochaine action.

Que vous soyez militant pour la cause des animaux ou pas du tout, ce combat est un combat pour la démocratie et la justice. C'est pourquoi tous les citoyens doivent s'unir pour faire savoir leur indignation et sanctionner de leurs votes les hommes politiques et partis qui prônent la torture tauromachique ou qui n'en ont rien à foutre.

En voici un qui s'exprime avec éloquence ; il était agréable de l'entendre samedi dernier, alors que le moral de beaucoup d'entre nous était dans les chaussettes - ou dans les sandales, vue l'époque de l'année :

Trois semaines avant, à savoir samedi dernier, c'était celle de Marseille. Une jolie vidéo pour nous faire baver d'envie à l'idée de remettre ça - ou de nous y mettre à notre tour :

Un an, déjà, que ce blog a vu le jour. Un an qui signe le moment de marquer une pause, juste le temps de ce billet. Un an, au cours duquel tant de choses se sont passées ! Entre mon activité d’orthophoniste, l’écriture quotidienne, la promotion des livres, les occasions de militer qui s’enchaînent de façon ininterrompue, les réalisations avec les végolos, l’adoption de chats, l’achat avec Gilles d’un petit chalet au milieu des bois (oui, oui ! du coup je deviens bien moins décroissante, tant pis), et plein, plein d’autres choses, je commence juste à réaliser que nous somme en mai, qu’en principe en mai fais ce qu’il te plaît, et qu’il est temps de réintégrer mes rollers pour m’aérer la tête et le corps !

Mais revenons à nos moutons. Un an déjà. Un blog que j’ai ouvert pour parler de l’actualité de mes recueils de nouvelles, un blog pour apporter une touche vivante à mon site À fleur de plume, et qui a démarré sur une recherche de maison d'éditions ainsi qu'une séance de dédicaces pour une association. Très vite, les billets alternent alors entre l'actualité des recueils, l'actualité d’un nouveau livre en préparation, le partage des affres de ma quête d’un-e éditeur/trice qui oserait le pari d’un essai militant sur le végat*isme par compassion, et les infos militantes concernant le combat pour l’abolition de l’exploitation des animaux.
Un livre de plus, en librairies celui-ci, car publié à compte d’éditeur, et déjà d’autres encore, à venir : cet été devrait paraître, toujours aux éditions Les Points sur les i, un ouvrage drôle et militant, réalisé en étroite collaboration avec Insolente Veggie, et vers septembre / octobre, euh... chuuuut, c'est un secret pour le moment...

Un an déjà. Des naissances ont côtoyé la mort de ma maman. Des rencontres ont entouré sa perte. Comme si, pour me préparer à son irrémédiable départ, il m’avait fallu créer et créer encore, et tisser davantage de liens pour construire, quand elle, s'effondrait peu à peu.
L’été se profile. Une envie de repos, de nature, de chats en liberté et de chants d’oiseaux, de rivière dont l'eau tranquille semble me conter une autre histoire que le perpétuel film d’horreur de mes patients ou des animaux auxquels, oui, je suis d’accord avec Steven Best,  "nous" avons déclaré la guerre la plus impitoyable qui ait jamais existé.

Twelvie, dans le jardin de mes parents, au Grand-Bornand.

À bientôt, pour des nouvelles des actions à venir, pour des manifestations communes, pour de futurs livres qui donnent l’envie de se battre.

Blog’amicalement.

Sandrine

Un chalet dont les portes seront toujours ouvertes, et qui sait,
ouvertes à de belles réunions littéraires ou militantes ?